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Leshumains peuvent attraper la peste s’ils sont mordus ou égratignés par un animal infecté. Dans certains cas, les gens peuvent attraper la peste en respirant des gouttelettes respiratoires de leur animal de compagnie qui contiennent les bactéries. Pourtant, attraper la peste n’est pas courant. De 1977 à 1998, 23 personnes vivant dans VaAttraper La Gueule De Bois Attraper Rapidement Un Animal Par La Gueule Vont Attraper La Gueule De Bois Poires Faciles A Attraper Elle Peut S Attraper En Courant Il Faut Courir Pour L Attraper Facile A Attraper Attraper Et Fraper Facilier A Attraper Attraper Et Frapper Attraper Au Vol Attraper Le Poisson Attraper En Flagrant Delitcreme Mousseuse Rencontre Rapide Pres De Chez Soi. Regardez un poisson rouge tourner en rond dans son bocal, les yeux vitreux, ouvrant et fermant la gueule. Comparez-le à un chimpanzé, capable d’imiter vos gestes et d’exé­cuter des tâches complexes. Pas difficile d’imaginer lequel des deux est le plus malin! Après tout, ne dit-on pas de quelqu’un qui a la mémoire courte qu’il a une mémoire de poisson rouge»? Et pourtant… Pourtant, des études récentes font mentir cette expression populaire. Les poissons, à qui on prêtait une mémoire d’à peine quelques se­condes, pourraient en fait se souvenir d’événements plusieurs mois après coup. Et ce n’est pas tout! Certains poissons peuvent même développer des traditions complexes, coopérer entre eux et utiliser des outils, à l’instar du labre à nageoires jaunes. Ce poisson de récif a été observé en 2011 alors qu’il jetait des palourdes sur des rochers pour les briser. Quant aux épinoches et aux guppys, ils s’en sortent aussi bien que les rats lors de tests dans un labyrinthe! Les poissons, si éloignés de nous sur le plan de l’évolution, seraient-ils donc moins idiots qu’ils n’en ont l’air? Et que dire des oiseaux, dont les prouesses ne cessent, depuis une dizaine d’années, d’être révélées par les biologistes? Depuis le corbeau, plus performant qu’un enfant de six ans pour la résolution de tâ­ches complexes, jus­qu’au kéa, un perro­quet de Nouvelle-Zélande qui utilise des outils et bat les gibbons à plate couture dans certains tests tech­ni­ques, il y a de quoi perdre des plumes. L’homme est un animal comme les autres Il faut faire remarquer que, jus­qu’aux années 1990, les biolo­gistes se sont concentrés sur les primates, nos plus proches cousins, pour investiguer l’intelligence animale. Avec l’idée que les facultés intellectuelles du monde vivant pré­­sen­­tent un agencement pyramidal», au som­met duquel trône Homo sapiens, suivi par les singes, puis les cétacés, puis d’autres mammifères; oiseaux, poissons et insectes étant d’emblée relayés dans les bas-fonds de ce classement anthropocentrique. La dichotomie entre les primates et les autres animaux n’a pas lieu d’être, assure Louis Lefebvre, éthologue et professeur de biologie à l’Université McGill, à Montréal. On pensait en effet qu’il n’y avait que le cortex des mammifères, organisé en six couches, qui permettait d’agir intelligemment. Ce n’est pas le cas. Le cerveau aviaire est très différent il n’y a pas de cortex, pas d’organisation en couches et ça n’empêche pas les oiseaux de faire des choses incroyables!» À preuve, certains passereaux, comme le cassenoix d’Amérique, peuvent dissimuler plus de 30 000 graines dans 2 000 cachettes différentes et en retrouver près de 80%, plusieurs mois plus tard! Au fait, c’est quoi l’intelligence? Ces exploits relèvent-ils pour autant de l’intelligence? Et d’ailleurs, comment définit-on ce concept si abstrait? Pour moi, le terme “intelligence” ne veut rien dire d’un point de vue scientifique. Je ne pense pas que l’intelligence soit unique, même chez l’humain», indique Anne-Sophie Darmaillacq, biologiste à l’université de Caen, en France, et spécialiste des céphalopodes, qui préfère utiliser le terme cognition». La meilleure définition que je puisse trouver de l’intelligence est la capacité d’agir efficacement face à une situation complexe», explique de son côté Marciej Henneberg. Ce professeur de biologie évolutive à l’université d’Adélaïde, en Australie, mène depuis des années une croisade contre l’anthropocentrisme qui prévaut dans l’étude de l’intelligence animale. S’ils ne sont pas tous d’accord, les biologistes s’entendent quand même sur le fait que certaines espèces font preuve de comportements flexibles, d’une capacité à innover, à résoudre de nouveaux problèmes et à faire face aux changements de l’environnement que l’on pourrait, par facilité, qualifier d’intelligence globale». Mais voilà, si définir l’intelligence n’est pas chose facile, la jauger, la quantifier et la comparer pose un défi encore bien plus grand! Des tests remis en question D’abord, tous les représentants du vivant ne se prêtent pas au jeu de la science. Les primates et les oiseaux se laissent bien observer, fait remarquer Louis Lefebvre. C’est donc sur eux qu’on a le plus de données.» Ensuite, il va de soi qu’on ne peut pas tester les capacités mentales d’un poulpe ou d’un pinson de la même manière que celles d’un ouistiti. Enfin, affirme sans ambages Arthur Saniotis, chercheur en neurosciences et collègue de Marciej Henneberg à l’université d’Adelaïde La façon dont les humains testent l’intelligence animale est problématique.» Jugeons-en. Pour établir un classement des animaux les plus évolués», l’éthologie s’est longtemps fondée sur des tests universels, dont celui du miroir, inventé dans les années 1970 et censé révéler si un animal a conscience de lui-même ou non. Après l’avoir habitué à se regarder dans un miroir, on l’anesthésie, on lui dessine une marque colorée sur le front, puis on le met de nouveau face au miroir. S’il tente de toucher la tache, c’est qu’il est capable de se reconnaître, qu’il a conscience de sa propre identité. Singes, mais aussi éléphants, dauphins et même pies entrent dans cette catégorie. Or, le test du miroir est complètement biaisé, surtout lorsqu’on le fait passer à un animal dont le sens dominant n’est pas la vision, commente M. Saniotis. Ainsi les chiens, qui utilisent surtout l’ouïe et l’odorat, réussissent mal cette épreuve. Que peut-on en conclure pour autant? Ce biais existe pour tous les tests, nous ne pouvons pas y échapper.» Autre problème, les études sur la co­gnition sont difficiles à reproduire, faute de grandes cohortes animales à évaluer. Ainsi, les publications scientifiques se sont longtemps fondées sur des anecdotes, relatant les exploits d’un seul corbeau ou d’un seul chimpanzé, savant et bien entraîné. Intelligence au naturel Aujourd’hui, on essaie plutôt d’évaluer l’intelligence globale d’une espèce, reprend Louis Lefebvre. Ce n’est pas facile, car nous-mêmes définissons notre intelligence de plusieurs façons. Quelqu’un qui comprend la théorie de la relativité ou qui a un quo­tient intellectuel de 140 sera perçu comme intelligent. Mais, dans un autre environnement – la jungle par exemple –, le plus intelligent sera celui qui parvient à survivre dans la nature! Avec les animaux, il faut donc avoir deux appro­ches étudier les manifestations de leur intelligence en les obser­vant dans la nature et leur faire effectuer certaines tâches complexes en laboratoire. Quand les deux convergent et qu’on réussit à démontrer qu’une espèce qui ne fait pas telle chose dans la nature se met à la faire en captivité, par exemple utiliser un outil, c’est la preuve qu’elle a une bonne intelligence générale.» À mesure que les biologistes affinent le prisme à travers lequel ils jugent les bêtes», il devient évident que, au cours de l’évolution, l’intelligence a émergé plusieurs fois, dans des branches parfois très éloignées d’un point de vue phylogénétique. Cerveau et opportunisme Le point commun entre les Einstein à poils, à plumes ou à écailles? D’abord, la taille du cerveau. C’est sûr que la taille du cerveau est corrélée à l’intelligence. Mais ce n’est pas une corrélation parfaite, de sorte que certains animaux à petits cerveaux ont des capacités inattendues», nuance toutefois Louis Lefebvre. C’est le cas du goéland, par exemple, qui malgré sa petite cervelle est très innovateur et parvient à tirer profit d’environnements variés. L’intelligence a aussi coévolué avec la sociabilité, la capacité de dispersion et l’opportunisme, c’est-à-dire la capacité à modifier rapidement son comportement alimentaire. Les animaux solitaires, très spécialisés, qui ont un régime alimentaire strict et un petit cerveau ne sont généralement pas très inventifs», explique le biologiste. Neurone. Image Nicolas P. Rougier Une vaste étude, menée en 2014 sur 36 espèces de mammifères et d’oiseaux – depuis l’écureuil jusqu’au diamant mandarin, en passant par le chimpanzé et la gerbille –, corrobore ces observations. Au total, les scientifiques d’une vingtaine d’universités dont celles de Duke, Stanford, Yale et McGill ont évalué la capacité d’autocontrôle de 567 animaux, en leur faisant exécuter divers exercices. Dans l’un deux, par exemple, on avait caché de la nourriture dans un cylindre opaque; si l’animal voulait l’atteindre, il devait donc passer par les extrémités ouvertes du cylindre. Puis, le cylindre opaque a été remplacé par un cylindre transparent si l’animal préférait passer par l’extrémité ouverte plutôt que d’essayer d’attraper la récompense à travers les parois vitrées, on le considérait comme capable de s’autocontrôler, c’est-à-dire d’inhiber un comportement naturel mais contreproductif. Et donc de raisonner» pour résoudre un problème. Les chercheurs ont réussi à démontrer que les espèces dont le cerveau était le plus volumineux dans l’absolu et non pas par rapport à la taille de leur corps s’en sortaient mieux que les autres. Les grands singes en premier, bien sûr. La variété du régime alimentaire, qui traduit l’opportunisme, était éga­le­ment un facteur prédictif de réussite au test. Pourquoi y a-t-il une telle variation dans la taille des cerveaux? C’est un grand mystère de l’évolution. Pourquoi certains primates, par exemple, ont-ils eu besoin de neurones supplémentaires, alors que les abeilles peuvent accomplir énormément de choses avec de tout petits cerveaux?» s’interroge Simon Reader, spécialiste de l’innovation et de l’apprentissage social chez les animaux, à l’Université McGill, et l’un des auteurs de cette immense étude. La taille du cerveau, qu’est-ce que ça signifie? demande Louis Lefebvre. En soi, pas grand-chose! En réalité il faut compter les neurones, évaluer le nombre de synapses, la complexité des connexions, des neurotransmetteurs, et voir ce qui fonctionne à quel moment dans la prise de décision.», explique le biologiste qui a commencé à mener ce type d’analyse sur son modèle d’étude, un petit pinson de la Barbade voir l’encadré ci-dessus. Pas de finalité Quant à savoir quel est l’animal le plus futé… Les éthologues sont passés à autre chose, et s’intéressent davantage aux différentes facettes de la cognition. Il y a de nombreuses formes d’intelligence et d’habiletés. Nous, les humains, sommes bons surtout dans deux domaines le langage et la fabrication d’outils, parce que cela nous a aidés à nous adapter à notre environnement, rien de plus. Les autres animaux ont déve­loppé d’autres adaptations pour améliorer leurs chances de survie. Il n’y a pas de finalité dans la nature, pas d’infériorité, pas de supériorité; juste des variations. Ce qui fonctionne, la nature le conserve», résume Arthur Saniotis. Anne-Sophie Darmaillacq acquiesce Les animaux trouvent des solutions à des problèmes nouveaux auxquels ils doivent faire face dans leur milieu; ils s’adaptent. C’est peut-être sim­plement ça, être intelligent.» Ce qui est sûr, c’est que chez les animaux comme chez les humains, l’intelligence a un prix. On part du principe que l’intelligence est quelque chose de bon. En affaires, ceux qui innovent prennent des risques. Chez les animaux, c’est pareil l’innovation a un coût», précise Simon Reader qui a prouvé que les espèces de primates les plus créatives ont plus de parasites transmis par l’environnement que les espèces plus conservatrices! Le cerveau, c’est lent à se développer; la gestation doit être plus longue et cela coûte cher sur le plan métabolique», ajoute Louis Lefebvre. Mis à jour le 16/08/2016 à 17h23 Validation médicale 16 August 2016 Nos animaux de compagnie sont parfois imprévisibles. Votre chat ronronne doucement lorsque vous le caressez... et hop ! D'un seul coup il bondit de vos genoux, griffant au passage bébé qui était sur sa route ! Votre chien, habituellement si affectueux, vous mord profondément sans explication lors d'une de vos nombreuses balades en forêt ! Quels sont les risques liés aux morsures et griffures ? Quand faut-il s'inquiéter ? Your browser cannot play this video. Les morsures et griffures d'animaux domestiques sont dues dans leur immense majorité aux chiens et aux chats, même s'il peut arriver également que votre lapin, rat voire singe se défoule sur vous. Il ne faut jamais sous-estimer l'importance d'une plaie causée par un animal. Elle peut en effet entraîner infections, séquelles esthétiques le visage est souvent atteint, traumatisme psychique surtout si c'est votre animal qui vous a agressé. Principales infections rencontrées Les morsures et griffures entraînent une infection dans un tiers des cas. Le plus fréquemment, c'est une infection locale, à germes banals comme le staphylocoque. Cependant, d'autres maladies peuvent vous affecter, justifiant la consultation rapide de votre médecin traitant ou des urgences Le tétanos il faut toujours y penser, même si le risque est faible ! Après toute morsure ou griffure d'animal, il convient de vérifier que votre vaccination est à jour. Si vous vous retrouvez aux urgences sans votre carnet de santé et sans la moindre idée de la date de votre dernier rappel, le médecin pratiquera vous une injection de gammaglobulines anti-tétaniques afin de vous couvrir, le temps de retrouvez vos documents. C'est dire l'importance que le corps médical attache à cette prévention en cas de plaie de ce type. Ne la négligez pas ! La rage rare en France, elle doit toujours être suspectée et prévenue devant toute morsure venant d'un animal sauvage, ou de votre animal de compagnie qui a un comportement suspect. Il n'est pas normal que votre chien vous morde, peut-être a-t-il été lui même mordu par un renard il y a quelques jours… En pratique, il faut connaître l'état vaccinal de votre "agresseur". Si cet état est impossible à connaître ou si la rage est suspectée, il faut contacter le centre rabique le plus proche pour vous faire vacciner. La rage, comme le tétanos, peut être mortelle ! La pasteurellose la forme locale aiguë de cette maladie, de loin la plus fréquente après morsure ou griffure de chat ou chien, se manifeste quelques heures après la plaie par un oedème et une douleur très intenses, justifiant la consultation et la prescription immédiate d'antibiotiques tétracyclines par exemple. En effet, cette maladie, si elle n'est pas traitée, peut entraîner des complications sévères arthrites inflammatoires, ténosynovite, algodystrophie engourdissement et raideur d'une articulation. Toute plaie rapidement douloureuse et gonflée doit donc vous conduire très rapidement chez le médecin ! La maladie des griffes du chat ou lymphoréticulose bénigne d'inoculation cette maladie, très fréquente, est transmise par griffure ou morsure de chat, bien sûr, mais aussi de chien, de singe ou encore de lapin. Les enfants sont particulièrement fragiles, ils représenteraient 80 % des cas de cette maladie. Le diagnostic est souvent difficile, les signes pouvant orienter vers d'autres maladies, beaucoup plus graves. En général, dans les jours qui suivent la plaie 3 à 10 jours, une papule chancre d'inoculation apparaît, avec un ganglion infecté rouge et douloureux à proximité, une fièvre modérée, des maux de tête et des nausées. L'apparition de ce ganglion doit faire suspecter cette maladie, qui est confirmée par le contexte griffure, l'absence d'une autre cause à l'examen clinique et par une sérologie. L'évolution est en général simple, le ganglion disparaissant ou se fistulisant en 3 semaines environ, ne nécessitant qu'un traitement symptomatique antalgiques, antipyrétiques, désinfection locale. Cependant, il existe des formes compliquées ou trompeuses imposant l'antibiothérapie conjonctivite, purpura, pneumonie, encéphalite… En cas de ganglion persistant un geste chirurgical est possible pour évacuer le pus du ganglion infecté. En prévention, taillez régulièrement les griffes de vos chats, et apprenez à votre enfant à ne pas jouer avec le feu ! Your browser cannot play this video. Conduite pratique après une morsure Premiers soins Laver abondamment la plaie à l'eau du robinet, désinfectez avec un antiseptique non coloré, comprimez avec une compresse si possible stérile. Vérifiez avec le propriétaire de l'animal si ses vaccinations sont à jour. Si c'est un chien errant appelez la police afin qu'ils le recherchent. Prenez votre carnet de santé et appelez votre médecin ou le Samu si la plaie est importante, saignant en jet par exemple. À voir aussi Un seul mot d'ordre consultez ! Ne serait-ce que pour traiter convenablement la plaie et pour évaluer le risque infectieux, il faut vous rendre en consultation afin D'évaluer la gravité de la plaie localisation, étendue et profondeur de la plaie, perte de substance, atteinte de tendons, nerfs ou autres organes, présence de corps étrangers, retentissement fonctionnel et esthétique, terrain pathologique associé pouvant gêner le traitement maladie chronique, immunité faible, alcoolisme.., etc. D'évaluer le risque rabique si c'est votre animal qui vous a mordu, essayez d'amener son carnet de vaccination. Il faudra de toute façon l'emmener chez le vétérinaire qui décidera de la conduite à tenir à son sujet surveillance en général, avec certificats délivrés. En cas d'animal inconnu, une enquête sera déclenchée. De prévenir le risque infectieux outre la mise à jour de la vaccination anti-tétanique et éventuellement anti-rabique, cette prévention repose sur des soins "chirurgicaux". La plaie doit être soigneusement désinfectée puis si besoin suturée. Ne vous étonnez cependant pas si on ne vous suture pas "bord à bord" dans l'immédiat s'il n'y a pas de risque esthétique visage notamment, certains médecins préféreront ne pas fermer tout de suite la plaie afin de minimiser le risque de rétention de bactéries. De même, une antibiothérapie préventive systématique est souvent instituée, étant donné la fréquence des infections après morsure. Eventuellement de décider d'une hospitalisation plaie profonde à explorer au bloc, soins esthétiques importants plastie chirurgicale, suspicion d'atteinte nerveuse, vasculaire, osseuse, etc. Conduite pratique après une griffure Comme pour les morsures, il faut laver la plaie, la désinfecter avec un antiseptique incolore et faire un pansement avec des compresses stériles. Une simple griffure d'un animal connu n'entraîne pas forcément une consultation, mais vous devez vérifier votre vaccination anti-tétanique sur votre carnet de santé. Par contre la consultation s'impose si L'animal est inconnuLes griffures sont profondes ou "défigurantes" ;Les griffures deviennent progressivement chaudes, douloureuses avec du pus ;Une douleur et un oedème très intenses se déclenchent rapidement ;Une papule apparaît avec un ganglion inflammatoire à proximité. La prise en charge sera, comme pour les morsures, exploratoire, préventive, curative et réparatrice si besoin. Une morsure ou une griffure, même de votre animal préféré, ne doit jamais être prise à la légère. Mieux vaut prévenir que guérir, dit l'adage populaire, parfaitement adapté à cette situation. La consultation médicale reste la meilleure solution pour vous prendre en charge, prévenir les risques mais aussi vous expliquer, vous rassurer. N'hésitez pas ! Le coup de chaleur chez le chien arrive plus vite qu’on ne le pense lorsque les températures commencent à grimper. Tous les chiens y sont sensibles, mais les plus jeunes et les plus fragiles sont davantage susceptibles de rencontrer des difficultés pour réguler leur chaleur corporelle. Si cette affection peut sembler anodine au premier abord, elle peut en réalité avoir des effets dévastateurs sur la santé de votre toutou, et même provoquer son décès. Pour éviter d’en arriver là, voici comment reconnaître le coup de chaleur, ainsi que la marche à suivre pour porter secours à un chien qui en est victime. Qu’est-ce que le coup de chaleur chez le chien ?Quelles sont les causes du coup de chaleur chez le chien ?Quels sont les symptômes du coup de chaleur chez le chien ?Quelles sont les conséquences du coup de chaleur ?Comment réagir si mon chien fait un coup de chaleur ?Questions fréquemment posées par les maîtres sur le coup de chaleur chez le chien Qu’est-ce que le coup de chaleur chez le chien ? Le coup de chaleur est une augmentation de la température corporelle de l’animal au-delà de la norme, à savoir 38,5 C°. Ce phénomène, aussi appelé hyperthermie, ne doit pas être confondu avec la fièvre, bien que celle-ci soit également une forme d’hyperthermie. Le coup de chaleur est en effet provoqué par une accumulation de chaleur provenant d’une source externe à l’organisme du chien. La fièvre, elle, est une hyperthermie provoquée par l’organisme afin d’accroître les défenses immunitaires de l’animal en réponse à la présence d’agents pathogènes virus, bactéries dans le corps. Quelles sont les causes du coup de chaleur chez le chien ? Le coup de chaleur peut être dû à plusieurs évènements, toujours non pathologiques et d’origine externe à l’organisme de l’animal. Généralement, il est provoqué par une température ambiante trop élevée qui réchauffe le corps du chien sans que celui-ci ne parvienne à expulser le trop-plein de chaleur. Un trajet en voiture ou, pire, un séjour de quelques minutes seulement dans l’habitacle d’une voiture stationnée suffisent à provoquer un coup de chaleur par temps chaud. Il est, de fait, très dangereux de laisser son chien enfermé dans une voiture, même par temps frais et avec les vitres entrouvertes si le soleil tape sur la carrosserie, la température peut grimper rapidement et de nombreux chiens meurent ainsi chaque année dans de terribles souffrances. Un effort physique intense et/ou prolongé peut aussi être à l’origine d’un coup de chaleur chez le chien, notamment chez les individus incapables de canaliser leur énergie, comme certains Terriers ou Amstaff. Les animaux très jeunes, malades ou très âgés peuvent aussi avoir plus de mal à réguler leur température corporelle, et des températures chaudes ou une exposition prolongée au soleil peuvent vite avoir raison d’eux. Il en va de même pour certaines races à museaux courts brachycéphales ou à poils fournis qui supportent moins bien la chaleur que les autres. Enfin, la muselière en nylon, que certains maîtres privilégient pour son apparence moins barbare que celle des muselières paniers en métal ou plastique, est aussi susceptible de provoquer des coups de chaleur. En effet, ces dispositifs maintiennent la gueule du chien fermée, l’empêchant de haleter pour évacuer la chaleur de son corps. Leur utilisation doit donc toujours rester ponctuelle et de courte durée, et évitée au maximum durant les périodes de chaleur. Quels sont les symptômes du coup de chaleur chez le chien ? Un chien victime d’un coup de chaleur présente, dans un premier temps, une respiration rapide polypnée, un abattement et une faiblesse généralisée asthénie. Il peut manifester son inconfort par des postures inhabituelles, des plaintes ou une agitation soudaine alors qu’il tente de trouver un endroit plus frais. Une hyper salivation, une démarche tremblante ou bancale, des troubles de la coordination ataxie, des évanouissements ou des vomissements peuvent aussi survenir. Plus rarement, le chien peut présenter une langue gonflée, des troubles nerveux, une respiration bruyante, des saignements de nez épistaxis, des petites tâches sur la peau et les muqueuses pétéchies, des muqueuses bleues cyanose ou une dilatation des pupilles. Examiner de plus près votre chien s’il semble souffrir de la chaleur peut vous permettre d’anticiper le coup de chaleur et de protéger votre animal avant que le choc ne survienne. Recherchez, pour ce faire, les signes d’une baisse du volume de sang dans son système circulatoire hypovolémie qui serait induite par une déshydratation. Des muqueuses congestionnées et sèches, un rythme cardiaque élevé tachycardie, un TRC inférieur à deux secondes et un pouls irrégulier arythmie sont des signes précurseurs. Le TRC Temps de Remplissage Capillaire s’évalue en pressant une muqueuse – idéalement la gencive – de votre toutou du bout du doigt et observant le temps que la marque laissée par cette pression met à disparaître. Comment faire face aux frais vétérinaires en cas de maladie ou accident ? Pour éviter les frais de santé élevés, je vous conseille vivement de vous pencher sur les assurances pour chiens. Pour trouver l’offre qui vous correspond le mieux et au meilleur prix, vous pouvez ce comparateur gratuit qui vous permettra d’économiser jusqu’à 60% sur vos frais. Quelles sont les conséquences du coup de chaleur ? Les conséquences du coup de chaleur varient en fonction de la gravité de l’épisode et des organes atteints. Non pris en charge, le coup de chaleur provoque un emballement du système cardiorespiratoire qui engendre un coma, puis la mort. Sévère ou traité tardivement, un coup de chaleur peut laisser des séquelles irréversibles, le plus souvent neurologiques absences, tremblements, troubles de l’équilibre ou ataxie. Dans les cas les plus graves, le chien peut souffrir à vie de crises de convulsions semblables à des périodes épileptiques. 2 Comment réagir si mon chien fait un coup de chaleur ? Lorsqu’un chien est victime d’un coup de chaleur, la meilleure chose à faire est de le conduire rapidement aux urgences vétérinaires pour amoindrir le risque de séquelles irréversibles. Enveloppez votre animal dans un drap mouillé et climatisez l’intérieur de votre véhicule pour l’aider à se refroidir pendant le trajet. Proposez-lui à boire, mais n’essayez pas de le forcer à avaler de l’eau pour ne pas accroître son stress, ce qui aggraverait sa détresse respiratoire ou risquerait de provoquer une fausse route. Enfin, pensez à rassurer votre animal sur la route l’anxiété risque de faire monter sa température encore davantage ! Si vous ne pouvez pas conduire votre chien chez un vétérinaire dans l’immédiat, placez-le dans un lieu frais et ventilé, idéalement sur du carrelage, dans une cave ou un garage. Aspergez-le avec de l’eau tiède et attendez au moins un quart d’heure avant de passer à l’eau froide méfiez-vous des chocs thermiques qui risquent d’engendrer de graves complications ! En effet, un passage brutal du chaud au froid risquerait de provoquer une vasoconstriction qui empêcherait la chaleur d’être évacuée malgré tous vos efforts. Questions fréquemment posées par les maîtres sur le coup de chaleur chez le chien Comment reconnaître un coup de chaleur chez le chien ? Le coup de chaleur se manifeste par une respiration rapide, une augmentation du rythme cardiaque, un abattement ou des signes le chien émet des plaintes pour signifier son inconfort ou recherche de l’eau ou un endroit frais où s’abriter. Quels sont les dangers du coup de chaleur chez le chien ? Le coup de chaleur est une véritable urgence vétérinaire, il provoque un emballement du système cardiorespiratoire de l’animal et détériore presque tous les organes de l’ le chien n’est pas pris en charge à temps, il risque de garder des séquelles principalement les cas les plus graves, et notamment ceux de chiens laissés enfermés dans des voitures au soleil, le coup de chaleur entraîne un coma puis la mort du chien. Quelles sont les causes du coup de chaleur chez le chien ? Le coup de chaleur est généralement causé par une exposition prolongée à des températures élevées dans un lieu mal peut aussi survenir lors de températures modérément chaudes si le chien n’a pas accès à suffisamment d’eau ou dans le cadre d’exercices physiques intenses ou prolongés. Comment prévenir le coup de chaleur chez le chien ? Ne laissez jamais votre chien enfermé dans un lieu mal ventilé et/ou chaud, mettez toujours une grande quantité d’eau propre à sa disposition et évitez de le laisser faire des folies par fortes chaleurs. Mon chien est-il prédisposé aux coups de chaleur ? Il n’y a pas de chiens proprement prédisposés au coup de chaleur, mais certaines races ou certains individus y seront plus sensibles que d’ le cas des chiens malades, très jeunes ou très âgés dont l’organisme peut être fatigué et avoir du mal à évacuer l’excédent de les races brachycéphales bulldog, carlins, etc. et celles à poils longs ou denses sont également peu adaptées aux environnements coup de chaleur chez le chien constitue une urgence vétérinaire vraie, et ne doit jamais être pris à la il est facile de le prévenir en évitant d’exposer votre animal à un environnement très chaud ou mal laisser la possibilité de se baigner régulièrement en été, lui offrir un tapis rafraichissant et, surtout, ne pas négliger de mettre en permanence une gamelle d’eau à sa disposition, constituent des actes préventifs efficaces. Et vous, quelles sont vos astuces pour protéger votre animal du coup de chaleur ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions en commentaire de cet article ! Derniers mots et recommandations importantes Aimer et éduquer son chien c'est aussi le protéger contre les aléas de la vie. C'est pourquoi je vous recommande vivement de souscrire à une assurance santé pour chien dès que possible. Cela vous évitera des frais de vétérinaires astronomiques en cas d'accident ou maladie. J'ai placé, ci-dessous, un comparateur d'assurances totalement gratuit que j'ai moi-même personnalisé. Vous y trouverez les meilleures offres du marché, à partir de 3,90€ par mois. Batracien inoffensif par nature, le crapaud peut s’avérer mortel pour un chien ou un chiot qui jouerait avec et le prendrait dans sa gueule. Les symptômes étant d’apparition rapide, il est important que vous connaissiez le risque d’envenimation intoxication qu’un crapaud peut faire courir à votre chien afin de le soigner au plus vite en cas d’urgence. Notre vétérinaire vous informe sur les dangers liés au venin de crapaud, sur les symptômes qui doivent vous alerter et vous donne les conseils pour gérer au mieux la prise en charge médicale de votre animal s’il est intoxiqué. Quels sont les crapauds toxiques pour le chien ? Pour rappel, le crapaud n’est pas le mâle de la grenouille qui est une espèce animale différente. Il y a donc des femelles et des mâles crapauds de la même façon qu’il existe des mâles et des femelles grenouilles. Tous les crapauds sécrètent du venin car c’est un mécanisme de défense qui leur est propre. Néanmoins, et suivant les régions du globe, il existe des familles de crapauds pouvant représenter un risque mortel pour votre chien !En France et en Europe, par exemple, les espèces de crapauds les plus communes pouvant entraîner des envenimations graves sont le crapaud commun bufalo bufalo et le crapaud calamite également appelé crapaud des joncs bufalo calamita. Ces crapauds sont des espèces protégées et menacées ! Ne cherchez donc pas à mettre en sécurité votre chien en éradiquant ces animaux pacifiques. Votre prudence est tout simplement de mise lors des sorties sur les espaces concernés. Aux Etats-Unis, les 2 espèces les plus courantes posant des risques d’empoisonnement sont le crapaud Buffle aussi appelé crapaud marin ou crapaud de canne Rhinella Marina et le crapaud de Sonoran aussi appelé crapaud du Colorado Incilius Alvarius. Au Canada, les crapauds peuvent sécréter des substances toxiques également mais ils le sont moins qu’aux Etats-Unis. Il est néanmoins nécessaire de rester prudente En Australie, le crapaud buffle est également très présent suite à son introduction volontaire et sa prolifération envahissante. Crapaud Commun Crapaud Calamite Crapaud Buffle Quelle est la saison à risque pour votre chien ? Les crapauds sont des animaux qui hibernent pour passer la saison froide. Il sont donc de sortie du mois de mars à la fin septembre dans l’hémisphère Nord. Le pic d’envenimations chez les chiens se situe généralement en période estivale durant les mois de juillet et août. Le crapaud est un animal qui aime l’humidité et qui vit plutôt la nuit. On le croise donc, principalement, du crépuscule à l’aube et plus facilement après la pluie. Comment le chien s’intoxique avec un crapaud ? L’envenimation ou la toxicité des crapauds se produit, le plus souvent, lorsqu’un chien cherche à attraper le crapaud en pleine gueule pour jouer ou par instinct de chasse. Lorsque le crapaud est attaqué ou menacé, il sécrète des substances toxiques via les vésicules verrues présentes sur son dos essentiellement. Le contact direct du venin avec la muqueuse buccale est la cause prépondérante d’’intoxication. Les toxines y sont rapidement absorbées. Mais ce n’est pas la seule voie de pénétration des substances toxiques. En effet, d’autres voies sont possibles comme les yeux, les plaies ouvertes ou la paroi intestinale en cas d’ingestion mais l’ingestion reste rare. Le venin de crapaud contient près d’une centaine de molécules différentes parmi lesquelles des substances toxiques ayant un effet cardiaque, vasculaire, neurologique ou hallucinogène adrénaline, sérotonine, bufotoxine, bufoténine, bufoténidine … Ce venin est également très irritant pour les muqueuses car il a un effet caustique. C’est d’ailleurs ce qui amène le chien à relâcher rapidement l’animal lorsqu’il l’a pris en pleine bouche. L’intoxication du chien par le crapaud se fait quand il l’attrape dans la gueule le plus souvent. Symptômes de l’envenimation par le crapaud chez le chien Les signes cliniques immédiats de la toxicité du venin de crapaud sont liés à l’irritation de la substance au contact de la muqueuse buccale. Le chien se met alors à saliver fortement, se frotter les babines avec les pattes avant et à se plaindre en raison de la douleur et de l’inflammation qui rend les muqueuses très rouges. Cette irritation peut durer plusieurs heures et entraîner une perte d’appétit de votre animal jusqu’à 2 jours après le contact. Si les yeux sont touchés, une forte conjonctivite et un frottement de la zone sont également constatés. Lorsque l’exposition a été importante, ces premiers symptômes sont suivis de troubles généraux plus sérieux de quelques minutes à quelques heures seulement après le contact Troubles digestifs possibles diarrhée, douleurs abdominales et vomissements. Troubles cardio-respiratoires le rythme respiratoire s’accélère, le chien titube et se montre anxieux. L’inflammation du pharynx peut aussi provoquer un œdème qui étouffe l’animal. Une hyperthermie est possible température supérieure à 39°C Troubles neurologiques désorientation, animal qui tourne en rond, tremblements et convulsions possibles. En fin d’évolution, la décompensation cardiaque peut entraîner la mort. Cela se voit plutôt sur des chiens jeunes, de petite taille ou déjà affaiblis par une pathologie. La mortalité peut apparaître en moins de 24 heures ! Votre chien peut tout aussi bien développer l’ensemble de ces signes cliniques comme une partie seulement de ceux-ci. Il est alors indispensable à l’apparition de ce type de symptômes de vous rendre chez le vétérinaire pour un examen approfondi et une prise en charge rapide, que vous ayez constaté la proximité d’un crapaud ou non. Comment se fait le diagnostic d’envenimation par le crapaud ? Comme nous venons de le voir les symptômes ne sont pas totalement spécifiques de cette envenimation chez le chien. Ceci est plus évident quand on a vu son chien jouer avec un crapaud ou que la suspicion de présence de crapauds à proximité est forte. Pour le reste, le diagnostic se fait par recoupement des informations données par le propriétaire, la saison et l’examen clinique de l’animal. Le vétérinaire complètera l’examen physique par des analyses sanguines, l’imagerie ou encore l’électrocardiogramme en fonction des symptômes prédominants. Ces examens complémentaires permettront à la fois d’éliminer des causes médicales probables diagnostic différentiel et de mesurer l’état général de votre chien afin d’adapter le traitement au plus juste. Notez qu’il n’existe pas de test spécifique confirmant l’ingestion de toxines de crapaud. Traitement de l’intoxication du chien par le crapaud L’action immédiate la plus efficace contre l’intoxication aiguë par les crapauds est un rinçage complet de la bouche à l’eau courante. Utilisez ce que vous avez de plus proche eau du robinet, bouteille, gourde, ruisseau… L’ajout d’un peu de bicarbonate de soude est intéressant pour neutraliser l’acidité du venin. En tant que propriétaire, vous devez le faire immédiatement avant même de vous rendre chez le vétérinaire que vous aurez, bien sûr, pris soin d’appeler !Même si votre peau n’absorbe pas le venin, mettez des gants si vous en avez. Il est important d’orienter la tête du chien vers le bas afin que l’eau ne soit pas avalée et ce, d’autant plus, que votre chien a des convulsions. Le but n’est pas de le noyer !Une action rapide est essentielle à l’obtention de bons résultats. Une fois à la clinique, laissez votre vétérinaire prendre la main !Le traitement dépendra des signes cliniques qui se manifestent. Le vétérinaire veillera à contrôler les convulsions et normaliser les rythmes cardiaque et respiratoire anormaux. Tout autre déséquilibre relevé via les analyses hydratation, glycémie, électrolytes… sera rétabli. Cela se fera souvent durant une hospitalisation sous perfusion où les médicaments seront adaptés aux symptômes. Le pronostic est imprévisible et dépend de la dose de toxines absorbées, de la taille et de l’état de santé initial de votre chien. Retenez qu’il n’existe pas d’antidote spécifique pour les toxines de crapaud. Même si nombreux chiens se récupèrent bien, chaque année, des dizaines d’autres meurent des suites de cette envenimation ! Comment gérer mon chien à la maison après ça ? Une fois les signes cliniques résolus votre chien peut rentrer à la maison, le plus souvent, sans séquelles, ni traitement, et reprendre son rythme de vie normale. Votre vétérinaire peut néanmoins juger qu’un traitement symptomatique est nécessaire durant quelques jours post-hospitalisation. Il n’est pas rare de repartir avec un pansement digestif et éventuellement un peu de cortisone. Le crapaud est-il dangereux pour l’homme ? Non ! Le venin du crapaud ne passe pas notre peau. Il est néanmoins conseillé de se laver les mains après en avoir touché un et d’éviter de se frotter les yeux ou de mettre les doigts à la bouche. Dans ce cas seulement vous pourriez avoir quelques désagréments. Vous l’aurez compris il est important de réagir vite lorsqu’on est sûr du contact de son chien avec un crapaud. Il est également indispensable d’appeler le vétérinaire lorsqu’on son animal revient de l’extérieur en salivant fortement et en se frottant le museau car l’envenimation par un crapaud, des chenilles processionnaires ou tout autre animal est alors possible. La récupération de votre animal dépend fortement de la vitesse avec laquelle il est pris en charge. Dans le doute, ne tardez jamais ! Rédacteur de l’article C’est une des grandes inquiétudes des propriétaires de chat ou de chien en ces temps de pandémie mondiale mon animal de compagnie peut-il attraper ou transmettre le coronavirus ? Pas de panique actuellement, rien ne laisse penser que nos compagnons à quatre pattes jouent un rôle dans la transmission, ni même qu’ils puissent en souffrir. Éclairage. Quels sont les risques du coronavirus pour mon animal de compagnie ? À l’heure actuelle, l’Organisation mondiale de la santé ne recense aucun cas de chiens ou de chats qui aient développé des symptômes du coronavirus, aussi appelé Covid-19. Pourtant, vous vous posez d’innombrables questions sur ce sujet, et c’est maître ne peut pas contaminer son animal de compagnie Selon le ministère de la Santé, “rien ne prouve que les animaux de compagnie chiens ou chats peuvent être infectés”. Rappelons, en effet, que le coronavirus est une maladie de type SRAS syndrome respiratoire aigu sévère ; son nom scientifique exact est même SARS-CoV-2. Il y a 20 ans, lors des premières épidémies de SRAS, le virus ne s’était pas propagé chez nos animaux de compagnie. La vétérinaire Sophie Le Poder, interrogée par le magazine Science et Avenir, rappelle, en effet, que “pour un virus, passer d'une espèce à l'autre n'est pas quelque chose de simple”. La transmission de la pathologie de l’homme au chien ou au chat serait donc à classer dans “les scénarios de science-fiction”, selon l’experte. Si vous avez contracté le coronavirus, soyez donc rassuré votre boule de poils préférée ne risque rien. Le chien ou le chat ne peuvent pas transmettre le virus à l’homme Dans la même logique, un animal de compagnie ne peut pas infecter les êtres humains avec qui il est en contact. Le coronavirus reste une maladie dont la transmission se fait d’homme à homme. Si on a pu évoquer un pangolin ou une chauve-souris comme origine de la maladie, en Chine, rien ne le prouve scientifiquement aujourd’hui. La seule chose dont les spécialistes sont certains actuellement, c’est que les chats et les chiens ne jouent aucun rôle dans la propagation de l’épidémie. L’animal peut toutefois transporter involontairement le virus Votre précieuse boule de poils ne peut contracter ou transmettre la maladie. Toutefois, il peut servir à transporter le virus, dans certaines circonstances très rares. Seul le chien d’une patiente a été testé positif, à Hong-kong. L’animal est resté en bonne santé, et tout indique qu’il a simplement transporté le virus, transmis par sa maîtresse, lors d’un éternuement. Pour faire simple, une personne positive au Covid-19 peut faire passer le virus à son chien ou à son chat, comme à n’importe quel objet touché. Il suffit que votre toutou ou votre félin respire près d’une personne atteinte, après une toux forte par exemple, pour qu’il attrape des résidus du virus, dans sa gueule ou sur son pelage. Ce virus va disparaître naturellement au bout de quelques jours, chez l’animal, sans que sa santé soit affectée. Il est cependant important de le laver régulièrement, plus que d’habitude et de désinfecter sa maison, pour limiter le risque. En somme, le Covid-19 peut s’accrocher à lui, comme il s’installe sur une poignée de porte, et mourir au bout de quelques jours. Rappelons cependant qu’aucun cas de patient contaminé par le biais d’un animal n’est à recenser, à ce jour. Bon à savoirPour promener votre chien, n’oubliez pas votre attestation de déplacement à imprimer ou à rédiger sur papier libre depuis le site du des gestes pour me protéger et protéger mon animal du coronavirus ? Vous l’aurez compris votre animal ne peut pas contracter la maladie, mais il peut transporter le virus, involontairement. Pour cette raison, les gestes d’hygiène avec lui doivent être redoublés en cette période - si vous soupçonnez que votre chat ou votre chien est entré en contact avec une personne positive au Covid-19, lavez-le rapidement avec un shampoing ne caressez pas d’animaux inconnus. Cette règle vaut d’ailleurs en tout temps vous pouvez, par exemple, attraper la maladie des griffes du chat. - lorsque vous promenez votre chien, lavez-vous les mains avant. Puis, en rentrant, ne touchez pas votre animal avant de vous être lavé à nouveau les mains, pour ne pas installer d’éventuels résidus du virus sur son pelage. Votre boule de poils préférée aussi a droit aux gestes barrières. Pour la santé de tous !

attraper rapidement un animal par la gueule